Se soigner au naturel durant toute la vie de la naissance à 100 ans !

Se soigner au naturel durant toute la vie de la naissance à 100 ans !

Remèdes naturels et phytothérapie pour tous ou comment bien se soigner au naturel de la naissance à 100 ans!

La phytothérapie c’est l’emploi des plantes ou de médicaments à base de plantes (poudres, infusions…) pour soigner naturellement les différents maux du corps humain. Une plante peut donner des résultats différents selon l’endroit où elle est cultivée. Un grand nombre de médicaments modernes sont composés en partie d’extraits de plantes.Les plantes peuvent être utilisées fraîches ou sèches. On en trouve dans les magasins bio, dans des sachets. C’est une partie bien précise de la plante qui est employée (racine, feuille, fleurs, etc.). Une tisane peut être préparée par infusion, par macération, ou par décoction.

Les tisanes constituent la forme la plus  employée en phytothérapie. C’est aussi la méthode la plus simple pour tirer parti des bienfaits d’une plante. Il existe aujourd’hui des sachets de thé pour y mettre les plantes ou encore des boules à thé très pratiques. Versez de l’eau bouillante dans une tasse. Laissez infuser quelques minutes. Se renseigner sur la quantité à utiliser pour qu’elles soient efficaces.

La décoction se conserve plus longtemps, des fois jusqu’à 3 jours. Il suffit de mettre la plante dans un récipient, la recouvrir d’eau et porter ce breuvage à ébullition pendant à peu près 15 minutes.Filtrez et boire chaud ou froid.

Les plantes en poudre peuvent être utilisées en gélule, capsules ou mélangées à un liquide ou à de la nourriture. Des gélules sont présentées  comme représentant l’intégralité du végétal. Leur composition diffère de celle des tisanes traditionnelles (qui ne comportent en principe que les substances hydrosolubles de la plante).

L’usage de la phytothérapie peut se révéler très dangereux pour ceux qui manqueraient d’attention. De nombreuses plantes paraissant sympathiques à vos yeux n’en sont pas moins toxiques et il arrive qu’une partie seulement de la plante présente un danger

La prise simultanée de plantes médicinales et de médicaments peut entraîner l’interaction des deux remèdes et l’apparition d’effets secondaires, parfois graves. Aussi, les plantes peuvent être dangereuses au même titre que les médicaments.

 

Phytothérapie pendant la grossesse les plantes utiles pendant la Grossesse

Vous trouverez ici quelques plantes qui, en cas d’utilisation modérée, peuvent être utilisées sans danger pendant la grossesse. Il est conseillé, pendant les trois premiers mois de la grossesse, lorsque les organes du foetus sont en formation, de prendre le moins possible de remèdes à base de plantes, sauf sur ordonnance d’un médecin ou d’un thérapeute. Durant le 2ème et le 3ème trimestre, il y a moins de danger. Vous trouverez également ici des plantes qui peuvent rendre de bons services à la fin de la grossesse, pendant et après l’accouchement. Faites-vous accompagner par un médecin ou un thérapeute pendant toute la durée de votre grossesse.

Hémorroïdes

Ail Commun (allium sativum): améliore la circulation générale Hamamélis (Hamamélis virginiana): en compresses ou pommades anales Millepertuis (hypericum perforatum): appliquer l’huilee millepertuis localement, contre la douleur et inflammation, ou en pommade Millefeuille et Consoude en infusion + du sel marin: En bain de siège – ne pas avaler ces plantesPommades à base de consoude, souci, marronier d’Inde, Hamamélis, Millefeuille et/ou plantain Semences d’isphagule: la prise améliore les selles et permet un passage sans douleur.

Anémie

Grande ortie piquante (urtica dioica), Luzerne (Maticago sativa): pour leur richesse en fer, pour la chlorophylle qui fonctionne comme base de l’hémoglobine

Crampes musculaires aux jambes,

Grande ortie piquante (urtica dioica), Luzerne (Maticago sativa): pour leur richesse en calcium Sureau d’eau (vuburnum opulus) et Viburnum (viburnum prunifolium); atténuent les crampes

Constipation

Semences d’isphagule (plantago ovata) ou psyllium blond:  augmente le contenu intestinal et le rend plus souple . Pissenlit (taraxacum officinale, principalement la racine): pour stimuler la fonction du foie et la digestion .Camomille (matricaria recutica): en petites doses et pas longtemps Avoine cultivée (avena sativa):  augmente le contenu intestinal et le rend plus souple

Diarrhée

Tormentille (potentilla erecta): pour son action de contraction Framboisier (rubus idaeus): à partir du 2ème trimestre. Action de contraction sur la muqueuse intestinale.

Tension élevée (hypertension) – Pré-eclampsie: sous suivi médical Aubépine : Soutient le coeur et soulage les vaisseaux de crampes Ail communPissenlit: pour son action drainante

Trouble du foie,

soutient hépatique Pissenlit (principalement la racine) Bardane

Aigreurs d’estomac

Camomille, Menthe poivrée et Mélisse: en petites doses, ne pas utiliser trop longtemps Gingembre Reine des prés

Fausse couche, avortement: pour éviter de perdre bébé – SOUS SUIVI MEDICAL

Sureau d’eau: contre les crampes dans l’utérus Framboisier: à partir du 2ème trimestre, détend l’utérus Grande ortie piquante: pour sa richesse en calcium, contre les crampes

Nausées, malaises matinaux, vomissements

Gingembre: en petites quantités Camomille, menthe poivrée et mélisse: en petites quantités, éventuellement combinés; par exemple gingembre dans une tisane de camomille Quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée à appliquer sur un mouchoir et inhaler régulièrement Diffuser des huiles essentielles de lavande, camomille, gingembre ou bois de santal: n’avaler sous aucun prétexte

Nervosité, agitation

Camomille; en petites quantités Avoine Verveine et agripaume; uniquement durant les dernières semaines, contre l’angoisse et le stress concernant l’accouchement et la maternité qui approchent Bain avec huile essentielle de lavande

Mal de dos, des reins, des muscles

Sureau d’eau: détend les muscles Reine des prés Massage avec huile essentielle de lavande ou camomille diluées dans une huile de base Mycoses (vaginales) Rincer ou appliquer des compresses de camomille, thym et fenouuil, en doses égales Rincer avec ou appliquer des compresses d’huiles essentielles de tea-tree: 5 ml dans 1/2 litre d’eau pure

Insomnie

Camomille; en petites quantités Aubépine Bain avec huile essentielle de lavande et/ou camomille Massage avec huile essentielle (5% sur huile de base) de lavande, camomille ou citron Varices Ail: améliore généralement la circulation Compresses externes ou pommade avec Hamamélis et/ou Marron d’Inde Bain avec quelques gouttes d’huile essentielle de Cyprès

Fatigue, Fortifiant

Grande ortie piquante: riche en minéraux, riche en vitamines, drainant urinaire Pissenlit: drainant, stimule le foie, riche en minéraux, favorise la digestion Alfalfa, Luzerne: riche en minéraux, vitamines et acides aminés

Rétention d’eau, Oedèmes, Gonflements des mains et des pieds  (CONSULTEZ D’ABORD UN MEDECIN )

Reine des prés: drainant, détoxiquant Pissenlit: drainant Grande ortie piquante: drainant, détoxiquant Bardane: drainant, détoxiquant

Fausses contractions (CONSULTEZ D’ABORD UN MEDECIN )

Sureau d’eau Flatulences Camomille, menthe poivrée et mélisse: en petites doses et pas trop longtemps Vergetures Gel d’aloé vera ou 1/2 tasse d’huile d’olive mélangée avec 1/4 de tasse de gel d’aloé vera, avec 6 capsules coupées de vitamine E Pommade avec Consoude Après le 1er trimestre: sur un mélange de 20ml d’huile de germe de blé et 100ml d’huile d’amande douce, 15 gouttes d’huile essentielle de lavande et 5 gouttes d’huile essentielle de mandarine ou de fleur d’oranger Huile de souci avec huile essentielle de lavande Plantes à éviter durant les deux premiers trimestres de la grossesse mais qui après, peuvent rendre de bons services.

Sous suivi médical/thérapeutique Framboisier (Rubus Idaeus) Donné durant le dernier mois de la grossesse: renforce et détend l’utérus et les muscles du bassin, prévient les fausses couches et les contractions prématurées, prépare l’utérus à l’accouchement, détend et relaxe, diminue les crampes dans les jambes, contient beaucoup de substances utiles.Pendant l’accouchement: procure des contractions efficaces moins douloureuses, accélère et facilite l’accouchement, détend

Après l’accouchement: diminue la perte de sang après la naissance (grâce au tonus de l’utérus), favorise le rétablissement de l’utérus et du vagin après la naissance, rétablit le volume et une tension normales de l’utérus.

Herbe au punaise (Cimicifuga racernosa) Donné durant l’accouchement: favorise les contractions grâce à une action oxytocine, où les contractions seront plus efficaces, plus régulières et moins douloureuses Donné durant les 5 à 6 dernières semaines: tonique pour l’utérus Alchémille (Alchemilla vulgaris) Donné après l’accouchement assure le rétablissement de l’utérus et un retour au volume normal, prévient la descente de l’utérus pendant l’accouchement, favorise les contractions Agripaume (leonurus cardiaca)Donné durant les dernières semaines de la grossesse et pendant l’accouchement: procure des contractions régulières et puissantes, prévient les contractions inefficaces et douloureuses, procure également un sentiment de détente contre les angoisses et tensions face à l’accouchement et à la maternité Yam Sauvage (dioscorea villosa)- Uniquement sous contrôle médical

Remède qui atténue les crampes de l’utérus, intéressant pour les femmes qui ont souvent des contractions prématurées ou des fausses couchesDiminue également les nausées matinales Hélonias (Chamaelirium luteum) – Uniquement sous contrôle médical Aide à prévenir les fausses couhes et atténue les nausées Viburnum (viburnum prunifolium) Peut être pris durant toute la grossesse Donné à la fin de la grossesse et durant l’accouchement, il procure des contractions régulières et normales Giroflier (eugenia aromatica)- uniquement sous contrôle médical Pris durant la dernière semaine de la grossesse: renforce et atténue les crampes du muscle utérinFénugrec (trigonella foenum graceum) Pris durant les 6 dernières semaines de la grossesse: favorise le tonus et l’élasticité de l’utérus Dong Quai (Angelica sinensis) Pris pendant l’accouchement, procure des contractions régulières et coordonnées pris après l’accouchement, l’utérus se rétablit plus rapidement et aide à prévenir la dépression post-natale.

Les huiles essentielles amies des femmes enceintes…

C’est vrai, mais il convient de faire quelques nuances importantes car beaucoup de femmes se posent des questions sur ce qui est autorisé ou pas.

Les huiles végétales (argan, …) sont les meilleures amies de la femme pendant la grossesse. Elles apportent à la peau des acides gras essentiels et de vitamines importantes pendant cette période de distension.

Les huiles essentielles peuvent soulager certains petits bobos du quotidien pendant la grossesse.
Elles ne sont pas dangereuses si l’on sait comment les utiliser et lesquelles choisir…

Faisons le point !

Avant de commencer, lisez l’article du blog de julien de slow cosmétique sur les huiles essentielles et les soins adaptés à la grossesse.

Huiles Essentielles pendant la grossesse :

Pendant les 3 premiers mois de la grossesse, il convient d’éviter l’utilisation de toutes les huiles essentielles.

En appliquant ce principe de précaution maximum, on ne court aucun risque.

A partir du quatrième mois de grossesse, on peut tout à fait utiliser certaines huiles essentielles pour soulager des petits troubles communs comme les boutons, les courbatures, les rougeurs ou tout type d’imperfections. Il faut cependant savoir que l’on est très limité dans le choix des huiles essentielles et dans les doses à respecter.

Pour les DOSAGES, on ne dépassera jamais 3% du mélange à appliquer. Soit, maximum 6 gouttes d’HE au total pour une cuillère à soupe d’huile végétale.

Pour le CHOIX des HUILES ESSENTIELLES, on se limite aux suivantes qui permettent déjà de faire beaucoup :

lavande vraie : boutons, douleurs diffuses, courbatures, stress

camomille noble : démangeaisons, rougeurs, boutons

bois de rose ou bois de Hô : ridules, peau atone, manque d’élasticité
petitgrain bigarade : boutons, pores dilatés, ridules, stress
orange douce : stress, envies gourmandes, boulimie
citron : bouton, impuretés, minceur et fermeté de la peau
pamplemousse : plaisir, minceur
mandarine : troubles du sommeil, stress
niaouli et cajeput : impuretés, boutons de lèvres, immunité
patchouli et menthe des champs  : jambes lourdes ou douleurs >>> Attention !!! A très faible dose la menthe des champs uniquement !!!

Huiles Végétales pendant la grossesse :

Le massage quotidien est recommandé tout au long de la grossesse

La femme enceinte peut utiliser toutes les huiles végétales pour ses soins et ce durant toute la grossesse. On évite cependant l’huile de nigelle, et on fait attention à ne pas s’exposer au soleil si on a utilisé du millepertuis.

Les huiles végétales intéressantes pendant la grossesse sont :

rose musquée : à masser dès le début sur le ventre, les fessiers et les seins pour accompagner la peau lors de ses mutations et tensions
argan : à alterner avec la rose musquée pour hydrater la peau et l’assouplir
calendula : à utiliser en cas de rougeurs ou de démangeaisons comme huile de massage
jojoba : à utiliser en soin de jour pour le visage , quel que soit le type de peau

REM : Liste non exhaustive ! 

Pour celles qui sont intéressées par un accompagnement avec les huiles dès le début de la grossesse jusqu’à l’accouchement, je vous conseille les soins aromatiques Féminaissance de Pranarôm.

Recette d’huile aromatisée assouplissante CORPS pour femmes enceintes.

A utiliser à partir du 4ième mois sur le corps pour prévenir les vergetureset sur le périnée pour assouplir cette zone délicate :

Dans un flacon en verre ambré de 30 ml, ajoutez :

2 cuillères à soupe d’HV rose musquée
1 cuillère à soupe d’HV argan

6 gouttes d’HE de lavande vraie

3 gouttes d’HE de pamplemousse
6 gouttes d’HE de petitgrain bigarade

Voyez aussi les cosmétiques pour femmes enceintes ici, ils sont vraiment très sûrs !

Et vous ? Avez-vous bénéficié des bienfaits des huiles végétales et essentielles pendant la grossesse ?

 

 

 

 

Phytothérapie pendant l’enfance ou comment soulager les maux des enfants et bébé avec les plantes:

Je vous mets ici quelques conseils destinés aux enfants, mais aussi parfois aux adultes. Il est en lien avec l’article précédemment publié:  Les médecines douces sont-elles adaptées aux enfants?

Les coliques du nourrisson

Elles apparaissent dès le premier mois et s’expriment par des pleurs, des cris et disparaissent vers les 3 mois. Cela est du au fait que le système digestif n’est pas encore mature, et que l’alimentation provoque des ballonnements et des crampes. On peut aussi noter des réactions venant des produits laitiers absorbés par la mère et transmis ensuite au cours de l’allaitement.

Conseils:

– Pensez à placer une bouillotte chaude, mais jamais bouillante sur le ventre de votre bébé

– Faîtes lui prendre un bain, massez lui le ventre avec de l’huile d’amande douce.

– Nourrissez le bébé dans le calme et ne vous pressez pas.

S’il est nourri au sein, évitez de manger des choux, brocolis et autres salades, qui provoquent des gaz. Evitez de consommer trop de yaourts, fromages blancs qui passent dans le lait et qui sont ensuite absorbés par le bébé au cours de l’allaitement. Ces produits laitiers contiennent de grandes quantités de protéines de lait de vache qui pourraient être à l’origine des coliques du bébé.

Les plantes…

Faire des infusions de graines d’anis, de cumin ou de fenouil (1 cuillère à café pour une grande tasse) à raison d’une cuillère à café d’infusion toutes les heures afin d’absorber les gaz absorbés par la mère.

Les huiles essentielles…

En bas du dos du bébé ou sur son ventre, appliquez 2 gtes d’huile essentielle de lavande officinale mélangées à une cuillère à café d’huile d’amande douce.

 

En cas de gastro-entérite

La gastro-entérite est une infection du système digestif qui peut provoquer des nausées, des vomissements, des crampes abdominales, ou encore des diarrhées. Elle cause une inflammation des parois de l’estomac et de l’intestin.

Elle dure en général quelques jours et disparait brutalement et peut être provoquées par de nombreux virus et bactéries qui se transmettent principalement par les mains sales, l’eau et les aliments.

Si elle n’est pas prise en charge correctement, elle peut avoir de graves conséquences chez les personnes de constitution fragile (par exemple les nourrissons, les jeunes enfants et les personnes malades ou âgées) en raison de la déshydratation qu’elle entraîne.

Il faut réhydrater son enfant pour compenser les pertes en eau dues à la diarrhée et aux vomissements.

En phytothérapie

Si l’enfant a plus d’un an, vous pouvez opter pour des infusions de salicaire ou d’aigremoine. Vous mettrez environ 10 grammes de plantes séchées dans 200 ml d’eau et vous pourrez donner à votre enfant une cuillère à café d’infusion toutes les 2 heures.

En aromathérapie….

– 1 gte d’HE de palmarosa

– 1 gte d’HE d’orange douce

– 1 gte d’HE de pin

– 1 cuillère à soupe d’huile végétale

Appliquez quelques gouttes du mélange sur le bas du ventre et dans le bas du dos 3 fois par jour. (Mélange destiné aux enfants de plus de 7 ans)

La fièvre

En naturopathie, la présence de fièvre signale que le corps se défend contre une infection. Les causes: otites, angines, rhino-pharyngites, bronchites, infections urinaires, gastro-entérites, suite à une vaccination, au retour d’un voyage.

En phytothérapie…

Les tisanes d’hysope, de mélisse, de verveine favorisent la transpiration.

Aromathérapie…

Appliquez sur le thorax et le haut du dos quelques gouttes d’HE de ravintsara ou de bois de rose (2gtes de chaque dans 1 c à soupe d’huile d’amande douce). (Enfants de plus de 3 ans)

Naturopathie…

Favoriser le repos de l’enfant et lui faire consommer pas mal d’aliments liquides (smoothies, soupes, jus…), ainsi que des infusions. Privilégiez les fruits riches en vitamine C, tels que les oranges, le citron, les clémentines, les kiwis, la mangue…

Rhumes à répétition

Lorsqu’il s’agit d’un très jeune enfant, mieux vaut consulter un médecin dès que des symptômes grippaux apparaissent. Evitez de fumer près d’enfants car la fumée de la cigarette détruit les fonctions protectrices muqueuses du nez et de la gorge. Pensez à humidifier l’atmosphère de la chambre et purifiez l’air en diffusant de l’HE de lavande vraie.

Faîtes manger à votre enfant dès le début de l’automne des fruits riches en vitamine C (kiwis, fruits exotiques, oranges, citron…) associés à l’absorption de fer. N’oubliez pas de lui faire consommer des aliments riches en magnésium, car une carence en magnésium peut entrainer une perte de vitalité et donc entrainer pas mal de maux. Evitez de leur faire consommer des produits laitiers, sucrés, ou gras car ils favorisent la production de mucus.

Favoriser le sommeil des enfants

Certaines huiles essentielles ont fait la preuve de leur efficacité pour calmer les enfants agités et les préparer à un sommeil réparateur. Les huiles essentielles de lavande fine, de mandarine ou d’orange douce, en diffusion dans l’air de la chambre, 10 à 15 minutes avant le coucher, sont une solution facile à mettre en application (à condition de disposer d’un diffuseur), et bien acceptée chez les enfants. Vous pouvez compléter avec quelques gouttes de l’essence choisie directement sur l’oreiller.

Autre possibilité : les applications cutanées. Dans un flacon de 10 ml, versez 2 ml d’HE de marjolaine, 2 ml d’HE de lavande officinale, 1 ml decamomille romaine et complétez avec 5 ml d’huile végétale d’amande douce. Chaque soir, appliquez 3 à 4 gouttes du mélange sur la peau, au niveau du plexus solaire, de la colonne vertébrale, de l’intérieur des poignets et de la voûte plantaire. Massez légèrement pour faire pénétrer.

Du côté de la phytothérapie

En phytothérapie, on peut se tourner vers les infusions de tilleul, de mélisse, de verveine odorante ou de camomille romaine (bien sucrée, car elle est amère). Préparez ces infusions à partir de plantes séchées (à choisir en qualité bio) ou facilitez-vous la vie avec des infusettes prêtes à l’emploi (de la marque Ladrôme par exemple, à partir de 3 ans). Pour les bébés dès 4 mois, on peut essayer les tisanes de fleur d’oranger ou de tilleul (disponible chez Babybio).

Les sirops à base de plantes ont ceci d’intéressant qu’ils évitent la consommation de liquide juste avant d’aller dormir… ce qui peut éviter quelques petits soucis de pipi pendant la nuit. Phytonorm , Ladrôme etPediakid   proposent des sirops à base de mélisse, de passiflore, de camomille, de fleur d’oranger, de tilleul… autant de plantes aux vertus sédatives reconnues, favorables à l’endormissement.

Du côté de l’homéopathie… et des petits détails pratiques

Un petit traitement homéopathique peut également s’avérer efficace, autant chez le nourrisson que chez l’enfant. C’est généralement gelsemium sempervirens 9 CH qui est conseillé en cas de troubles du sommeil.

Pensez aussi à de petites choses toutes simples, comme :

  • Veiller à ce que l’air de la chambre ne soit pas trop sec, ce qui favorise la sécheresse des muqueuses nasales et gêne la respiration ;
  • Ne pas trop chauffer la chambre à coucher, mieux vaut une température un peu fraîche et un enfant bien couvert ;
  • Lors du repas du soir, limiter le sel et le sucre (qui donnent soif) et les protéines (dont la digestion perturbe le sommeil) ;
  • Prévoir une literie (draps, taie d’oreiller, housse de couette, éventuellement gigoteuse) en 100% coton bio (pour limiter les risques d’irritations, de démangeaisons, en un mot, pour optimiser le confort).

Avec tout ça, vous aussi, vous devriez pouvoir passer une bonne nuit !